Pour Beverly Longid, la COP26 fut à la fois décevante et encourageante.
D’une part, les dirigeants mondiaux réunis à la COP26 n’ont pas su respecter les engagements de l’Accord de Paris de 2015 de réduire suffisamment les émissions de gaz à effet de serre et d’aider financièrement les pays pauvres pour qu’ils puissent s’adapter au réchauffement climatique et en atténuer les effets.
D’autre part, la COP26 fut le théâtre d’une mobilisation populaire. Le 6 novembre, 100 000 personnes ont manifesté à Glasgow et de nombreux autres citoyens ont manifesté dans le monde entier, tout particulièrement dans le Sud global. Des jeunes étaient présents en tête des marches et des manifestations. L’un des principaux points positifs de la COP26 est que tant de personnes dans le monde souhaitent se battre pour préserver la biodiversité et les forêts qui subsistent.
« La planète a foi [...] dans le collectif et la volonté résolue des individus qui n’attendront pas une nouvelle catastrophe. »
Que pouvons-nous faire ?
- Apporter un soutien direct aux communautés locales et aux populations indigènes qui occupent le devant de la scène dans les luttes.
- Favoriser les pratiques locales indigènes durables reposant sur une perspective qui ne soit pas anthropocentrique et qui considère l’humain comme une partie intégrante de son environnement.
- Faire évoluer le langage utilisé dans les négociations climatiques d’un jargon technique vers un discours centré sur les problèmes tels que la négligence de la part de l’État, les services sociaux et, plus encore, sur la santé.
- Un développement financier axé sur l’être humain, dans lequel la coopération au développement, des partenariats inclusifs et la solidarité occupent la place centrale.
- Collaborer au niveau mondial pour éduquer, organiser et mobiliser au profit d’un changement systémique.