Durant cette session, Elies Van Belle nous guide dans les idées découlant des différentes études de cas réalisées en Belgique (Claire Demoury), aux Pays-Bas (Jeffrie Quarsie), au Kenya et au Burkina Faso (Fiona Scorgie), ainsi que les voies qui affectent la santé dans ces contextes.
Elles suivent les influences et impacts décrits par les rapports Lancet Countdown, tout en indiquant qu’il existe des différences contextuelles entre les pays et que les inégalités sanitaires préexistantes se renforcent et s’aggravent, plus particulièrement dans les populations déjà vulnérables. Alors que les impacts et les effets commencent à être aisément visibles dans les pays européens, les mesures et institutions adaptatives et d’atténuement se multiplient (également avec des limites). Toutefois, ces mesures sont beaucoup moins disponibles dans le contexte des pays à revenu faible et intermédiaire (PFR-PRI), comme le montre l’exemple des impacts de la chaleur sur la santé maternelle et infantile au Burkina Faso et au Kenya (naissances prématurées, éclampsie, etc.). Les recommandations portent sur la sensibilisation, notamment des évaluations et un potentiel d’adaptation et de résilience des systèmes de santé.
« 31 % de la mortalité liée à la chaleur est provoquée par le changement climatique. »